Le premier artiste juif dans l'histoire de la peinture du monde
*un peu espagnol, un peu dominicain, il est toujours connu en tant que peintre impressionniste français. Il était sincèrement aimé et respecté par tous les autres artistes et écrivains, quels que soient son tempérament et ses principes artistiques. Il possédait un noyau intérieur enviable, une force particulière d'esprit et de caractère, et probablement une ombre d'or: les stars de l'impressionnisme étaient ses collaborateurs et ceux qu'il s'était connus.
Cet autoportrait a été écrit à l'époque où Pissarro révèle aux Français
Cézanne. Il invite le jeune artiste, que personne ne prend au sérieux, chez lui, recommande vivement d'inclure ses œuvres dans l'exposition d'expositions des impressionnistes, donne à Paul des leçons qu'il n'oubliera jamais.
Pour les deux artistes, ce fut une période de changement de style et d'enrichissement mutuel des idées artistiques. Pissarro apprend à modéliser le volume en couleur et à élaborer la composition à la manière de cesannienne. Cézanne laisse enfin entrer la lumière dans sa palette et se débarrasse du noir.
Son autoportrait, Pissarro, écrit comme si c'était
colline à pontoise ou
la route de Luvessenna. Pas une surface aqueuse et des arbres qui ne changent pas de forme à cause des rafales de vent, mais une sorte de solidité inébranlable, dont l’humeur change, mais l’essence n’a pas changé. Voici le même jeu insaisissable de la lumière du soleil, les mêmes coups courts et une sensation du monde vivant.
Il faut comprendre que Pissarro n’a que 43 ans en 1873, que la guerre est finie et que la première exposition impressionniste n’aura lieu que dans un an. C'est une période d'espoir et d'expériences audacieuses, une époque où les anciens principes et normes artistiques se brisent. Et Pissarro ... Il a toujours été un vieil homme sage, une colline, un rocher et une route.
*Les Juifs interdisent l'image des images: «ne vous faites pas une idole et aucune image de ce qui se trouve dans le ciel, de la terre, et de ce qui se trouve dans l'eau, au-dessous de la terre», selon le deuxième commandement. Dans les synagogues, vous ne trouverez pas de fresques ou de sculptures. L'historien d'art britannique Valdemar Yanushchak estime qu'avant Pissarro, aucun Juif n'avait enfreint cette interdiction et qu'il n'y avait donc aucun artiste juif avant lui.
Auteur: Anna Sidelnikova