Reddition de Breda

"Abandonne Bredy" Diego Velázquez est l'une des œuvres les plus célèbres et significatives de la peinture historique européenne. Les toiles à grande échelle (307 x 367 cm) ont été créées spécialement pour la résidence royale récemment construite de Buen-Retiro (malheureusement détruite lors de l'attaque de Madrid par les Français au début du XIXe siècle). Le nom du château de Buen-Retiro est traduit de l'espagnol par "solitude fertile". Cependant, sa conception, qui a été traitée par le premier ministre du roi, le duc Gaspar Guzman, comte de Olivares (1, 2, 3), n’était nullement une chambre, mais extrêmement solennelle et cérémonielle. “La Délibération de Breda” n'était que l'un des 20 grands tableaux destinés à la Salle des Royaumes et devait chanter les faits d'armes et les conquêtes du monarque espagnol (et du patron Velasquez) Philip IV.

Breda est une ville néerlandaise, un point stratégique important dans la guerre entre l'Espagne et les Pays-Bas. Les protestants principalement des Pays-Bas ont cherché à défendre leur indépendance de l'Espagne catholique. Mais Madrid, sous la couronne de laquelle, au début du XVIIe siècle, près de la moitié des territoires de l'Ancien et du Nouveau Monde étaient unis, ne voulait pas perdre sa colonie du nord. En 1625, Breda, résistant héroïquement, est assiégé par les Espagnols. Le siège dura neuf mois. Malgré tout, Brad est tombé sous la pression des Espagnols.

Velazquez montre le moment où le commandant de la forteresse néerlandaise Justin Nassau passe l'archet avec la clé de l'amiral espagnol Ambrosio Spinole, qui tapote respectueusement l'ennemi sur l'épaule. Velázquez, représentant le groupe central, cite presque littéralement une image de Peter Paul Rubens "La rencontre d'Abraham et Melchisédek".

Nous ne voyons pas l'opposition de rivaux irréconciliables et non la reddition honteuse de la ville, mais presque l'acte de signer le monde. Les deux commandants sont pleins de noblesse et de valeur: Velázquez interprète la remise des clés à Breda presque comme une réunion entre de vieux amis. Seuls des groupes d'officiers des deux côtés témoignent qu'il y a des gagnants et des perdants ici. Les gagnants espagnols sont indiqués à gauche. La fine rangée de lances espagnoles lève les yeux vers le ciel: leur densité indique la multiplicité des Espagnols et le fait que les lances sont presque parallèles, leur brillante discipline militaire. Les Hollandais de gauche par contre ont l'air dispersés et confus. Mais l’Espagnol Velázquez fait très attention à la dignité de ses adversaires: il ne leur montre pas les sentiments brisés ni humiliés. À propos, «Delivering Breda» est également connu sous le nom alternatif. "Lance"et à l'extrême droite de l'Espagnol (avec une moustache torsadée, un regard fier et un chapeau avec un panache), de nombreux chercheurs voient l'autoportrait de l'artiste.

Ni Justin Nassau, ni Ambrosio Spinola (avec lequel Velázquez a été brièvement mis au courant) n'ont pas su apprécier l'art majestueux de Velázquez: au moment de la création du tableau (vers 1635), ni l'un ni l'autre n'étaient vivants. Mais la peinture les a sauvés pour l'histoire. Et maintenant, tout le monde, visitant les salles du Prado de Madrid, peut jeter un coup d'œil à l'une des toiles historiques les plus objectives de toute l'histoire. Ici, aucune partie ne se montre plus juste ou moins noble que l'autre, et le vainqueur et le vaincu démontrent un respect mutuel sans précédent entre les ennemis.

Publié par Anna Hier