Madame X (Madame Pierre Gotro)

John Singer Sargent • Peinture, 1884, 208.6×109.9 cm
$53
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810 × 1566 px • JPEG
26.3 × 50 cm • 78 dpi
13.7 × 26.5 cm • 150 dpi
6.9 × 13.3 cm • 300 dpi
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À propos de l'œuvre
Type d'art: Peinture
Sujet et objets: Portrait
Courant artistique: L'impressionnisme, Le réalisme
Technique: Le beurre
Ressources: La toile
Date de création: 1884
Taille: 208.6×109.9 cm
Œuvre dans les sélections: 161 selections
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Descriptif de la toile «Madame X (Madame Pierre Gotro)»

"Madame x", écrit en 1884, continue miraculeusement à exciter l’imagination des spectateurs les plus sophistiqués. Pendant près de cent ans au Metropolitan Museum (Sargent vendit le tableau au musée en 1916, un an après la mort du modèle), une petite Madame détachée, mystérieuse et hypnotisante, gagna le titre de "Mona Lisa américaine". Ce qui était la notoire Madame X n'a jamais été un secret. Mais comment était-elle?

Virginie Amelie Aveno est née en 1859 à La Nouvelle-Orléans dans une famille de créoles blancs. Son père mourut dans la bataille de Shiloh pendant la guerre de Sécession. Quatre ans plus tard, le cerveau de son frère cadet causa une fièvre cérébrale, puis sa mère décida de s’installer dans sa France natale.

Après les horreurs de la guerre, Paris leur semblait un véritable paradis. L’objectif principal de la mère était de réussir à épouser Amélie, et le banquier Pierre Gotrot (deux fois plus âgé que la fille) s’est révélé être un parti convenable.

Madame Gotro n'était pas une beauté canonique, mais elle avait aussi un attrait et un magnétisme naturels particuliers. Sa principale fierté était une peau incroyablement pâle, dont la couleur naturelle était soulignée par la poudre et, selon les rumeurs, étayée par la prise d’arsenic. Virginie savait fasciner et ravir, mais l’origine créole ne lui permettait pas de percer dans les hautes sphères du beau monde parisien. Pendant longtemps, elle est restée la dame de "Half Light" jusqu'à ce que John Singer Sargent décide de peindre son portrait.

Sur l’un des croquis préliminaires du portrait, la robe de l’héroïne a été flirtée avec une sangle. Et ce détail apparemment insignifiant, combiné à une alliance, provoqua un grand scandale au Salon de Paris en 1884. Selon les critiques, il était évident que cette femme mariée pourrait accepter favorablement la parade nuptiale d’autres hommes.

Après que Sargent soit allé à Londres et que les passions se soient dissipées, Mme Gotrot a tenté sans succès de retrouver son statut perdu. Mais elle ne devait se contenter que des fonctionnaires du bras central, l'accompagnant parfois à l'opéra. Après un certain temps, Virginie Gotro a complètement cessé d'apparaître dans la société. On disait que, avec l’âge de la vieillesse, l’ancienne beauté enlevait tous les miroirs des murs de sa maison et ne commençait à sortir que la nuit.

Auteur: Evgeny Sidelnikov
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