Descriptif de la toile «Ciel bleu»
Le chercheur sur la créativité de Kandinsky, Michel Conil-Lacoste, a écrit sur la toile
"Ciel bleu" alors:
«La sévérité graphique de cette image est inférieure à la multiplicité des motifs baroques, ils semblent avoir perdu tout lien avec la structure, qui était déterminante dans l'espace et qui n'a longtemps été compréhensible et visible que par l'artiste, et son seul devoir était de la rendre visible par tous. D'étranges personnages flottants que vous voulez appeler des êtres. L'artiste ne fait rien pour adoucir cet effet bizarre et grotesque. En revanche, plus ces chiffres sont absurdes, plus son désir de les élaborer dans les moindres détails est évident, plus leurs formes sont raffinées, plus les couleurs sont éclatantes ».
Après fermeture
BauhausEn 1933, Kandinsky s'installe à Paris. Il vivra ici jusqu'à sa mort, car après l'exposition «Art dégénératif» organisée par les nazis en 1937 et présentant une cinquantaine de ses œuvres, l'artiste ne pouvait plus retourner en Allemagne.
Au cours des dernières années de sa vie, Kandinsky, de l'avis de nombreux chercheurs, revient à la peinture figurative. Cependant, il est très difficile de l'appeler tel au sens traditionnel du terme, c'est plutôt une sorte de synthèse avec l'art abstrait. Les images de l'artiste prennent une petite plaisanterie et même un ton enjoué. Kandinsky commence à habiter ses œuvres avec d'étranges formes "biomorphiques", qu'elles volent ou flottent à la surface de la toile (
1,
2,
3,
4). La peinture "Blue Sky" - le représentant le plus brillant de cette période. Créatures semblables aux poissons et aux oiseaux et ressemblant à des animaux d'œuvres.
Joan Miroà première vue sont dispersés au hasard sur un fond bleu. Mais c'est une impression trompeuse, car Kandinsky attache toujours une grande importance à la composition. La nature mystérieuse de ces créatures est renforcée par l'ambiguïté du fond: malgré le nom de la photo, il est impossible de dire avec une certitude absolue que c'est le ciel qui est devant nous, pas les vagues de la mer.
Auteur: Evgeny Sidelnikov